Ma pratique en d’herboristerie est spécifique au lieu, enracinée à la terre. Ce lieu, Tiohtià:ke (a.k.a Montréal), se trouve sur le territoire non cédé du peuple Kanien’kehá:ka et a été utilisé par de nombreuses nations autochtones. Ces terres et ces eaux continuent de servir de lieu de rencontre et d’échange entre nations et immigrants plus récents, y compris moi-même. Je reconnais et respecte le peuple Kanien’kehá: ka en tant que gardien.nes de ce territoire. Gratitude.
Je crois aussi qu’il ne suffit pas de simplement reconnaître les gardien.nes de ce territoire. J’encourage tout le monde à apprendre comment le colonialisme se perpétue dans leurs propres vies et communautés, nous maintenant pris au piège des systèmes d’oppression qui nous rendent malades. Les diverses formes que peut prendre la résistance face à la dépossession des terres et des corps autochtones font partie du processus de guérison tant des colons que des peuples autochtones.